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Rencontre avec le Yoga
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Une publicité informative dans “La Dépêche”, un quotidien de TAHITI, avec une photo: un homme dans une position curieuse. (plus tard j’apprendrais qu’il s’agissait d’une posture : la charrue). Un texte sous la photo: quelques lignes, oh on parle d’équilibre, de sérénité, de se “retrouver”; c’est tout … Une conversation téléphonique, un contact; un rendez vous est pris: il s’agit d’une proposition de cours de yoga.

A cette époque de ma vie, je ne connaissais pas “le yoga”, ses différents aspects; simplement cela évoquait pour moi le contrôle de soi, la recherche de la PAIX. L’adresse indiquée pour les cours m’amène dans les hauteurs de la banlieue de PAPEETE: un pavillon à la tahitienne c’est à dire faite en majorité de bois, de panneaux décorés rappelant les diverses essences de bois. Un site privilégié au milieu de quelques maisons noyées dans la nature environnante, arbres, feuillages, fleurs, gazons généreusement épanouis. En contre bas, une vision féerique, le soir ou tous les éclairages colorés se côtoient: c’est la nuit qui tombe à 18 heures et enveloppe toute l’Île d’une douceur gaie, joyeuse sur fond de murmure; les bruits de la ville remontent à nous.

Le professeur est là, homme souriant, semblant à mi-chemin d’une vie, souriant encore, présentant la salle de pratique longue, vaste, couverte de moquette, de tapis, puis les vestiaires… quelques mots d’apaisement pour les interrogations, les inquiétudes lorsqu’on ne sait pas, pas encore. On se sent le bienvenu, rassuré.

La 1ère séance: c’est le début de “tout

Le corps comprend que l’on lui parle; il prend plaisir à découvrir ce langage nouveau pour lui. Le mental, lui, est distrait, parfois amusé il s’attache à de courts moments au corps; le coup d’envoi est donné. Ainsi chaque séance devient un “instant” particulier ou l’on apprend à se connaître, à se reconnaître. Le corps, on le fait travailler, on le guide, on se fait guider. La séance devient “un point de force” car on en revient renforcé. On va en tirer le courage d’abord de vivre avant d’accepter, de repenser … des périodes du passé pour mieux les comprendre et découvrir leurs significations. Ce point de force va permettre d’envisager un avenir auquel on n’avait plus la force de croire. A nouveau, on raisonne en termes de progrès, d’espérances et pas à pas on va se trouver un nouvel ami: soi-même, un ami à découvrir, à faire grandir…

Se trouver soi-même s’impose progressivement, jusqu’à devenir une évidence incontournable. On est déjà un peu rassuré; on est sur une piste, un chemin porteur d’espoir, d’espérance, de vie. Mais attention! on doit venir à la séance, surtout les jours ou cela ne va pas …il y en a encore beaucoup; il nous faut nous imposer ce qui va devenir notre premier facteur de “mieux-être”: la régularité dans notre pratique.

LE CORPS : LA DÉCOUVERTE DES POSTURES

Les postures avec leurs difficultés mais aussi leur apport immédiat à notre bien- être nous encouragent, nous poussent en avant … chaque séance ; on attend la prochaine, on en a besoin car on sent qu’elle va nous aider. Dans les jours qui suivent, on est mieux; plus calme, plus “plein”, on sourit, on a envie….. et en même temps, on se sent plus en soi. On découvre que, chaque fois, on va un peu plus loin à l’intérieur; on commence à mieux savoir s’habiter soi-même. LES POSTURES seront découvertes par le choix judicieux de notre professeur: à chaque séance, plusieurs types de postures vont être combinées dans une suite “organisée” pour arriver à un perfectionnement lent mais profond de notre corps.

Les Postures debout, souvent en début de séance, pour nous permettre d’étirer le corps du bas vers le haut en entier, nous demandent de la vigilance, de l’attention, déjà pour maintenir notre équilibre.Les étirements ont principalement des effets régénérateurs pour les articulations et plus généralement pour l’organisme entier. Dans les postures debout, on peut voir “l’effort” de l’être qui se redresse, se rapprochant aussi symboliquement du ciel dans lequel toutes les traditions situent l’origine et l’aboutissement de la vie.

Les Postures assises viennent souvent à la suite de postures droites. Libéré du soucis d’entretenir notre équilibre, elles nous permettent de ressentir plus intimement le travail fait sur les articulations et sur les muscles. Elles nous rendent plus humble, plus patient dans notre longue découverte du corps; elles nous ramènent aussi plus près du sol, de nos racines: la Terre. Parmi ces postures assises, certaines vont nous permettre d’aller très loin dans la découverte de notre monde intérieur: ce sont les postures méditatives comme PADMASANA OU SIDDHASANA. Personnellement c’est dans ce type de posture, les asana assises en général, que je me ressens le plus à ma “table de travail”; comme un artisan bien scrupuleux qui façonne et n’hésite pas à recommencer son ouvrage lorsqu’il n’est pas satisfait; le corps demande du temps pour apprendre.

Les Postures allongées viennent à la suite des Postures assises,elles permettent ce lent travail de consolidation de la musculation du corps très important pour maintenir dans sa bonne position la charpente de notre corps. On fait alterner, sous les directives du professeur, la tonicité dans la prise de posture, un dosage fin de cette tonicité durant la tenue permettant sa stabilité, puis le relâchement organisé pour quitter l’asana. Ensuite,on aménage entre chaque posture un temps de relaxation, état très bénéfique pour l’organisme tout entier qui se repose, plus, se régénère. Parmi les postures allongées ; SHAVASANA est sans doute la plus connue, à cause de ses qualités relaxantes, cet état étant tellement recherché à notre époque, une époque agitée. Dans cette posture on cherche à abaisser au plus bas notre niveau de tonicité, à mettre au repos tout le système nerveux en vue de le régénérer. Lorsque ce dernier se met au repos, le corps suit.

Le YOGA nous fait toucher du doigt qu’il y a une relation constante entre le corps, le souffle et le mental. Ces trois éléments s’influencent les uns les autres en permanence. Ainsi Le YOGA nous enseigne les grandes lois de notre ÊTRE, celles qui nous régissent, nous comme les autres éléments de la nature. Des gestes lents, mesurés, réguliers appellent rapidement un état mental identique, ou prédominent le calme, la confiance en soi et en les autres. Cette même relation corps mental se prolonge vers le souffle; notre manière de respirer est fortement influencée par notre attitude corporelle et notre état mental.

Une respiration lente et profonde correspond à un état d’équilibre, de maîtrise mentale et corporelle. Les exercices effectués sur le corps: les Postures, modifient en bien notre vie mentale, nous permettant de trouver plus de ressources en nous pour faire face aux contraintes et ‚preuves de la vie. J’ai eu la chance de pouvoir pratiquer plusieurs fois par semaine dés les premières années.

Plusieurs séances par semaine aident à mettre en place les nouveaux conditionnements pour assurer une base suffisante par nos efforts, sur notre nouveau chemin.

Car il s’agit de modifier en soi des schémas, des habitudes: d’abord savoir se débarrasser des anciens “réflexes” avant d’apprendre du neuf, c’est à dire annuler pas mal d’automatismes apportés par notre éducation, notre environnement actuel et passé. Exemples: respiration par la bouche trop rapide, agitation corporelle inconsciente (manies, gestes divers), divagations permanente du mental qui “moud” des pensées en continu. On dit ainsi qu’il faut avant tout “désapprendre”, nous libérer de l’acquis; c’est bien là la première barrière à franchir: celle que l’on s’est construite en soi-même, sans s’en rendre compte, pour permettre au corps, par une activité régulière, rythmée, mesurée, de s’alléger, de s’épurer.

Chaque séance devient une parenthèse qui nous permet de prendre conscience de notre arrivée sur une voie de développement, de progrès, à condition de nous y impliquer tout en entier, de tout notre être; “corps, Âme et esprit”. Cette prise de conscience est une nouveauté sécurisante; elle semble répondre à une vérité très profondément ancrée en nous. On devine que quelque chose d’important s’est passé par rapport à “avant”; cette porte poussée, ouverte, nous jette dans un “plan nouveau” d’être, de travail, de redécouverte du quotidien. Une présence en nous, autour de nous, se fait sentir. On a perdu cette sensation d’isolement qui souvent nous a amené jusqu’à l’angoisse ou même parfois au désir de mort. Ainsi on découvre notre “plénitude”, qui remplace avantageusement la solitude amenée momentanément par la dureté d’une épreuve. Cette façon d’être va revenir à chaque séance, s’installer, nous envahir, nous éblouir doucement de joie de “bien-être”. Discret, léger mais profond.

Ce plan d’existence nouveau pour nous va se consolider par la régularité de notre pratique. Suivant nos tendances, notre tempérament, on peut aimer travailler sur son corps: danse, gymnastique, sports divers, ou on peut ne pas aimer, n’y trouvant que peu d’intérêt, de plaisir. Nos séances de yoga, essentiellement les postures, vont nous faire découvrir que notre travail sur le corps dépasse celui-ci. Il le modèle bien sur, mais transforme aussi la totalité de notre être,le mental et la conscience compris. A ce moment- là, nous découvrons vraiment la posture, dans toute sa réalité, avec un côté que nous ressentons comme un peu magique. Émerveillé, nous renouvelons notre ardeur, notre intérêt et pas à pas, nous devenons, nous existons: la discipline acceptée nous construit au long des semaines, des mois . Notre corps va ainsi trouver sa vrai dimension; nous vivrons sa beauté, sa vastitude: celle de milliards de cellules qui le forment et le modifient en permanence, car tout se renouvelle, se détruit sans cesse: même dans notre corps, la mort côtoie la venue de la vie, à chaque instant. Nous prenons conscience que nous gardons, à tout age, la faculté de nous transformer.
La possibilité d’amélioration ou de dégradation, suivant ce que nous imposons comme règles de vie à notre être. La posture va nous amener au respect du corps comme de notre être tout entier, à un amour conscient de sa complexité et de sa perfection, même dans son imperfection relative: il devient:

Le Corps; notre T E M P L E, notre C A T H E D R A L E

Le passage obligé vers notre développement, notre progression, nous relie, formant un pont vers le non visible et nous permet de fortifier ou simplement de retrouver notre foi momentanément étouffée sous un monceau de “conventions à la mode” mais sans réelle utilité profonde. On prend ainsi conscience que la vraie vie humaine est à construire, à inventer: voilà l’enjeu, sans doute, des temps présents. Par le YOGA, une éthique s’installe dans notre vie, une véritable source de joie, de bonheur jaillit, rafraîchissant notre être dont chaque partie: corps, Âme, esprit, est amenée à trouver et à exercer sa juste fonction.

PREMIERS PAS EN YOGA: LA DÉCOUVERTE DU “SOUFFLE”

Cette avancée en nous-même, par le corps, après des mois de labeur, éclaire notre conscience d’une donnée nouvelle: LA RESPIRATION

Souvent, sur le plan physiologique, on ne sait pas respirer; nos fatigues, nos tensions, entravent le mouvement de la mécanique respiratoire. Ce n’est pas dans notre Société un domaine ou l’on s’appesantit, sauf peut-être si l’on pratique sérieusement un sport. Pourtant, dans toutes les Traditions humaines, la vie est associée au “souffle”: on dit “le souffle de vie”. On peut avoir la réflexion de se dire que l’objet apparent du mouvement engendré par les mécanismes de la respiration est de faire circuler … travers notre corps l’air contenu dans l’atmosphère, cela de façon impérativement continue et régulière, sous peine de disparition de la vie. On admet ainsi facilement que l’air passe avant la nourriture solide et liquide, dans les urgences d’entretien du PHÉNOMÈNE de la vie, mais de là à prêter à la respiration une véritable attention intéressée… c’est sans doute là l’apanage du Y O G A .

Reprendre en main sa respiration est une vaste “AVENTURE” qui nous paraîtra très difficile; on peinera et le temps dans ce domaine aussi, deviendra un facteur important de succès lorsqu’il faut réapprendre à respirer ; savoir faire preuve de patience et de ténacité.

La reconquête passe d’abord par la mobilité à retrouver des différentes parties qui encadrent les poumons: Niveau abdomen, Niveau cage thoracique, Niveau haut de la poitrine. Puis elle passe par l’écoute attentive, la même que pour le corps. Il faut savoir établir en nous une respiration lente, régulière et profonde dans le quotidien, suffisamment ample pour nous permettre de retrouver la vitalité perdue lors des activités journalières, suffisamment lente pour entretenir le calme du mental. Ensuite viendront les différentes techniques de la respiration. Le yoga nous les enseigne sous tous leurs aspects physiologique, mental et spirituel. C’est une connaissance de la même nature que celle des postures : par “l’expérimentation personnelle”, une connaissance de l’Intime qui nous amènera à percevoir des flux plus subtils que l’air et ses composants. On découvrira des sensations dues au souffle, qui se propagent dans tout le corps chaque fois que la pensée veut bien être le “conducteur” de l’énergie Vitale ainsi mise en mouvement. C’est un domaine captivant que l’on va découvrir par une pratique régulière d’exercices répétés et progressifs ou le bon sens restera notre meilleur guide, avec les indications de notre professeur.

On apprendra à savoir se donner du temps pour travailler notre souffle, sans attendre des résultats à l’issue de chaque exercice, sans être impatient de recueillir le fruit de notre labeur. A notre grande surprise, nous découvrirons la relation entre le “savoir respirer” et notre état mental: fatigue, angoisse, optimisme. Cette prise de conscience nous donnera une clef essentielle de la qualité de notre vie à venir, de notre développement:

LA RELATION SOUFFLE, ÉTAT DE CONSCIENCE

Une grande joie intérieure va nous habiter de cette découverte comme si nous ouvrions une

nouvelle porte vers un autre monde.

La sensation d’une énergie renouvelée va nous pousser à utiliser, à faire mouvoir ensemble ce nouveau couple “SOUFFLE + MENTAL”, regardant l’un pour mieux découvrir l’autre et réciproquement.

A ce stade de nos pratiques, postures et respirations, une grande régularité, une fine écoute intérieure et une observation scrupuleuse des instructions nous éviteront des embûches, nous permettant un développement harmonieux et satisfaisant. Avec un meilleur sommeil, plus de vitalité, et d’activités, vivre deviendra mieux qu’un besoin, une envie. Progressivement on se sentira plus clair dans sa tête, plus léger dans son corps et surtout plus heureux dans sa vie . Sentant d’où tout ce bien- être nous vient,

on aura à cœur d’installer le YOGA dans le quotidien de notre vie, continuant à mener de front trois champs d’explorations :

LE CORPS, LE SOUFFLE, LE MENTAL

Un travail ou les progrès sur un plan se répercutent sur les autres plans, donnant une victoire plus grande encore.

Le MENTAL

Ce premier travail sur nous, par les postures et par la respiration, nous prépare à l’étape suivante: la connaissance du MENTAL. Les difficultés de la vie sont toujours là, mais notre force pour les résoudre grandit; nous nous sentons plus d’énergie pour accomplir les tâches quotidiennes; une certaine PAIX s’installe en nous par moments. On arrive à prendre plus de recul par rapport aux événements. On a moins d’émotions violentes, parfois même l’impression de contempler un beau tableau; le réel est accepté, tantôt on contemple, tantôt on agit sur… L A V I E .

Le travail sur le mental servira essentiellement à canaliser, et organiser les pensées pour ne plus s’épuiser dans la ronde non contrôlée de leur venue inopinée. On apprendra à se concentrer… Qu’est ce que cela veut dire? savoir penser “volontairement” à une chose choisie, définie unique, ou ne plus penser, garder le mental vide comme un écran de cinéma avant la projection; se rendre disponible … d’autres types d’informations amenées par l’intuition.

Il faut savoir faire le vide, par moments, pour simplement se reposer, se concentrer, le préliminaire pour un jour ” MÉDITER “, si le plan mental est calme, domestiqué, mis en disponibilité. Alors l’intuition, une perception plus fine de l’environnement, des êtres, donne un certain confort dans le déroulement de la vie mentale; on cultive parfois aussi des intérêts nouveaux dans des domaines forts différents de ceux d’avant le YOGA. On se constate une sorte de facilité aussi pour comprendre les autres, parce que, quelque part en nous, on se sent relié à eux; on communique mieux.Il semble qu’un dosage personnel soit à trouver pour le travail mental, corporel et énergétique. De toutes façons, on évitera un travail trop appuyé sur un aspect particulier des techniques yogiques, les premières années, en préférant des séances équilibrées de HATHA YOGA.

LE SOUFFLE

Après quelques années assidues de pratique du hatha-yoga, on pourra envisager, si telle est notre aspiration, un travail complémentaire sur le souffle tout seul, en suivant les directives de notre instructeur sur la science du yoga. Le corps doit rester notre interlocuteur privilégié pour entretenir nos équilibres fondamentaux. Avec le temps, les événements du passé trouvent leurs significations, leurs raisons d’être…on comprend alors leur utilité pour nous faire “grandir”. Je témoigne, que la peine ,la souffrance que chacun de nous rencontre à son heure, sont les aiguillons qui font ‚clore en nous ” le meilleur”, lorsque le moment est venu. Cette naissance “du meilleur” sera vécue consciemment par l’être. Il y participera, usant de sa volonté ou recevant “la grâce”, tour à tour, pouvant utiliser des sciences anciennes comme les différentes sciences yogiques, en aide à son développement… lorsqu’en-fin il se décide à collaborer à son propre éveil. Pris par l’exaltation, je me souviens d’avoir souhaité par la suite “l’épreuve”, plein de confiance, désirant encore grandir. Mais il ne nous appartient pas de décider de ces choses là; on nous demande simplement de faire face à ce qui nous est proposé.

Dans cette mouvance le temps qui passe n’est plus quelque chose qui nous échappe; il disparaît pour ainsi dire. Au contraire la conscience de ces années vécues devient une force interne… intérieure, et chaque année qui s’ajoute nous apporte un regard plus riche sur la vie,sur l’univers. On se découvre plus de choses à apprendre, à comprendre et chaque jour prend une saveur insoupçonnée, rendant l’age mille fois plus brillant que la jeunesse qui nous a glissé entre les doigts, sans rien nous laisser momentanément que des regrets amers.

On comprend que l’humanité ne sait rien, que comme des petits enfants nous avons tout à découvrir. La vraie aventure humaine est devant nous. Après les mers et les continents, il va falloir que l’on se décide à se découvrir nous-mêmes. Heureusement déjà, plusieurs guides ont mis des jalons à notre intention; à chacun de nous correspond une voie d’éveil, un “grand frère” à qui l’on peut se référer.

Celui qui m’a aidé à relever la tête, à entrevoir la vie sous ses profonds aspects s’appelle SHRI AUROBINDO, un sage d’une clairvoyance et d’une rigeur extrêmes.

Il laisse pour L’INDE, pour le MONDE, un témoignage, une espérance belle et enthousiaste sur le devenir de l’humanité.

Chaque jour dans mes prières, je passe un moment près de lui pour le remercier de son aide, lui rendre grâce et trouver la force d’aider mon entourage à traverser ses propres difficultés.

Mais les aides nous viennent aussi, quand c’est le moment, du plan terrestre, par des “grands frères” plus proches qui nous enseignent, nous font partager leurs connaissances et nous aident à grandir, pour qu’à notre tour nous aidions “nos frères”. Ces êtres là sont de vrais guides, car ils nous montrent le chemin pour déterrer notre propre guide intérieur: notre être profond. Ils n’aiment pas être remerciés et continuent leur route, en nous tirant vers le ciel et la lumière de toutes leurs forces. Shri Aurobindo écrit dans ( LA SYNTHÈSE DES YOGA ):

« LA VIE, LA VIE SEULE EST LE CHAMP DE NOTRE YOGA ET NON

QUELQUE AU-DELÀ LOINTAIN SILENCIEUX ET EXTATIQUE »

Tant reste à faire que l’on pourrait se décourager…au contraire, portant les effluves de la nuit qui se prépare, à Papeete ou ailleurs, la brise du soir nous amène encore plus de lumière que le grand soleil des chaudes journées océaniques, pourvu que notre travail se poursuive et qu’inlassablement nous pratiquions et vivions en yoga.

Je remercie de tout mon cœur Mahalingappa Ghatradyal (Shri Mahesh)

et les personnes qui l’entourent, pour les connaissances qu’ils m’ont transmises.

Bernard Prolat

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